ÉTHIQUE DU CONTACT de Jean-Michel CALVEZ
Le vaisseau de
recherches minières Stephen Hawking a largué sur la planète ZC789 un dôme d’exploration où
tout est prévu pour assurer la sécurité des cinq occupants et leur permettre de
savoir comment réagir, face à un éventuel Contact avec une forme de vie locale.
Sur cette planète normalement désertique, l’extérieur du dôme est vite envahi
par des milliers de « crabes » étranges, a
priori inoffensifs et
indifférents à la présence de visiteurs humains, au point que le contact avec
eux semble impossible. Cet évènement prime sur leur mission, Federico Cavalli
et les autres occupants du dôme vont alors les étudier. Mais les « crabes »
offrent une énigme zoologique insoluble, et les scientifiques ne sont qu’au
début de leurs surprises et de leurs ennuis, sur une planète qui cache son jeu
et recèle la « vie » sous des formes inattendues. Les humains ont
pour eux la haute technologie, leur dôme-forteresse, ainsi que l’Ethique
du contact, charte définie à
l’issue de missions antérieures qui ont tourné au désastre. Mais tout cela
suffira-t-il à leur éviter erreurs de classification et de jugement et à les
protéger des défenses naturelles des formes de vie extrêmes que l’on peut
rencontrer sur des mondes très éloignés du nôtre ?
Après IF837,
STYx,
Sphères, L’arène des géants, Aliénations, Jean-Michel Calvez, avec Éthique du contact, illustre l’attitude de
l’homme-explorateur suréquipé et blindé de tous ses a
priori face à des formes de
vie ou d’intelligence exotiques, d’une étrangeté absolue.
Disponible
PRÉLUDE ÉDITORIAL
Après IF837, les explorateurs d’Éthique
du contact débarquent sur ZC789, planète a priori désertique…
Mais la vie est surprenante, elle se
manifeste sous des formes inattendues, déroutantes, mystérieuses, dangereuses…
L’homme est-il capable d’appréhender
l’inconnu, de deviner, de ressentir la véritable nature de l’univers qui
l’entoure, de s’adapter dans un monde changeant, instable, voire
impitoyable ?...
Finalement, à quoi lui sert-il de
classifier, répertorier la multitude des espèces vivantes dans l’Univers ?
Quel est ce besoin manifeste de tout comprendre, de tout contrôler ?
L’homme a-t-il encore en lui cette
curiosité, cette bienveillance, ce respect, cette légèreté et cette capacité
d’émerveillement qui permettent d’aborder l’autre, cet inconnu sans jugement,
sans peur… ou d’aborder simplement et sereinement chaque lendemain qui, en soi,
est déjà un total mystère…
Laurence Crombêke